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Antoine Campo, ma vie dans l'art

Antoine Campo, ma vie dans l'art

Antoine Campo est metteur en scène de théâtre et d'opéra. Il s'est produit à Paris dans les salles les plus prestigieuses : Théâtre de l'Athénée, Opéra Bastille, Gaveau et aussi à New York, Edinburgh, Santander. Artiste pluridisciplinaire, il réalise des clips et la direction artistique pour la photo et le livre d’art. Professeur de Communication à l'ENSIIE, grande école parisienne.


Belinda Cannone a fait irruption dans ma Bibliothèque Idéale le 3 février 2017. Entre Bobin et Duras.

Publié le 27 Février 2017, 23:08pm

Catégories : #écriture

S'émerveiller de Belinda Cannone chez Stock

S'émerveiller de Belinda Cannone chez Stock

S'aimer, veiller

" Parfois le silence règne, nous sommes paisibles et concentrés, la lumière est belle et notre regard vigilant : alors l’émerveillement nous saisit. D’où vient ce sentiment fugitif ? "

Belinda Cannone

Belinda Cannone est romancière et essayiste. Elle a publié sept romans (le dernier, Nu intérieur, aux éditions de L’Olivier) et plusieurs essais dont L’Écriture du désir (Prix de l’essai de l’Académie française, 2001), Le Sentiment d’imposture (Grand Prix de l’essai de la Société des Gens de Lettres 2005), La bêtise s’améliore (Stock, 2007) et La Tentation de Pénélope (Stock, 2010).
S'émerveiller de Belinda Cannone chez Stock

S'émerveiller de Belinda Cannone chez Stock

Le dernier opus de l'auteure est irrésistible

Cela fait deux ans - jour pour jour - que je suis lecteur de la production conséquente de la romancière et essayiste Belinda Cannone. Nous nous sommes rencontrés trois fois à Paris, d'abord à La Reine Blanche puis dans un salon du livre dans le Marais et dernièrement à la Maison de la poésie : une conversation dans la vraie vie de sept minutes, un échange de sept mails élémentaires. C'est peu mais précieux.

Me voici donc avec son nouveau livre. Du Cannone caractérisé.

Fragile et beau comme des coquelicots de bord de gare

J'ai donc lu le dernier opus de l'auteure : "S'émerveiller". C’est un objet curieux ce livre, instable, malicieux, étayé, faisant chatoyer son tissu, profond, délicat. De la soie sauvage. C’est fragile et beau, comme de rares coquelicots de bord de gare, sonnés et combatifs. C’est enchantant, comme un secret, c’est écrit chuchoté, d’ailleurs.

Pour ne pas réveiller le concert d’enfer qui est le bruit du monde.

S’émerveiller dit-elle

C'est écrit en "canon", forcément, avec une triade mélodique : résider, désirer, sidérer. Qui fait bande de Möbius et ruban à son front. En mille et une histoires savamment modestes, l'auteure nous projette - écran panoramique - son "road movie" intime.

C'est d'une charge poétique intacte. D'une ferveur toute charnelle, d'un impérial aplomb qui sont aussi incarnés par un visage aux yeux noisette et une accorte silhouette à mèche brune.

On se sent alors requis dans un pur présent qui n’attend rien.

©Antoine Campo

 

Belinda Cannone a fait irruption dans ma Bibliothèque Idéale le 3 février 2017. Entre Bobin et Duras.
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